Dates, format, stars, nouveauté : Tout savoir sur l’UCI TCL

Acte II. La Ligue des champions de cyclisme sur piste est de retour sur Eurosport. L’UCI Track Champions League, deuxième du nom, se tiendra du 12 novembre au 3 décembre, à travers cinq étapes où l’élite des pistards se donne rendez-vous. La star de la vitesse, Harrie Lavreysen sera notamment de la partie, tout comme les Françaises Mathilde Gros et Marie-Divine Kouamé. Laura Kenny, absente lors du premier opus, s’ajoute à la liste des cadors en lice, au contraire de Benjamin Thomas, forfait. Voici ce qu’il y a à savoir concernant cet événement.

Le fonctionnement : quatre trophées

L’UCI TCL, c’est quatre compétitions en une. La Ligue des champions de la piste sacre quatre sportifs par saison : le roi et la reine du sprint, le roi et la reine de l’endurance. Pour les as de la célérité, keirin et vitesse individuelle sont au programme lors de chaque étape. Pour celles et ceux qui lissent plus leur effort, au menu : scratch et course à l’élimination.

Avec 20 points pour le vainqueur d’une course – jusqu’à 1 point pour le concurrent qui termine 15e -, il est possible d’ajouter 40 unités à son pécule lors de chaque étape, soit un total de 200 points en cas de sans-faute, de Majorque à Londres. Le leader de chaque classement est porteur d’un maillot distinctif et, donc, célébré s’il le brandit à Londres le 3 décembre.

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Comment regarder l’UCI TCL ?

L’UCI Track Champions League sera disponible sur nos antennes – première manche de 18h30 à 22h15 sur Eurosport 1 le samedi 12 novembre -, lors de chacune des cinq étapes au programme, ainsi que sur l’application Eurosport à laquelle vous pouvez vous abonner ici.

Le palmarès 2021

Sprint dames

: Emma Hinze

Sprint messieurs

: Harrie Lavreysen

Endurance dames

: Katie Archibald

Endurance messieurs

: Gavin Hoover

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Les participants : Lavreysen, Gros, Archibald vs Kenny

Il y a dix-huit femmes et dix-huit hommes dans chaque spécialité, soit soixante-douze cyclistes concernés. Parmi eux, trois des quatre vainqueurs sortants, à savoir Harrie Lavreysen, Katie Archibald et Gavin Hoover. Seule Emma Hinze manque donc à l’appel, parmi les têtes couronnées.

L’Australien Matthew Richardson, principal rival de Lavreysen lors des derniers Mondiaux, tentera de le renverser pour devenir le sprinter de référence. Steffan Bötticher (dauphin 2021) et Jeffrey Hoogland (« l’autre » monstre néerlandais) seront aussi dans les starting-blocks. Côté français, Rayan Helal et Tom Derache repartent pour un tour.

La vitesse féminine sera probablement le théâtre d’une bataille tout aussi intense, entre la tête d’affiche tricolore Mathilde Gros et l’Allemande Lea Sophie Friedrich. Les deux femmes ont terminé 1re et 2e en vitesse individuelle, lors des Mondiaux cette année. Hinze voit là deux sérieuses candidates, pour récupérer son sceptre vacant. La championne olympique Kelsey Mitchell est plus qu’un arbitre, au même titre que Shanne Braspennincx. Quant à Marie-Divine Kouamé : elle a tout à gagner (voir suite).

En endurance, le niveau est légèrement plus modeste, chez les hommes. Gavin Hoover et Sebastian Mora, respectivement 1er et 2e l’an passé, figurent parmi les favoris. Corbin Strong, 3e, ne s’aligne pas cette fois, tout comme Benjamin Thomas. Le Français au palmarès long comme le bras était un nouveau « nom » de taille, annoncé pour cette deuxième édition, mais il y a renoncé, fatigué par une saison éreintante, entre route et piste.

Chez les dames, en revanche, quel casting : Katie Archibald, lauréate du premier opus, va devoir résister à sa compatriote britannique Laura Kenny, qui découvre l’UCI TCL. Deux titres olympiques pour Archibald, cinq pour Kenny : comprenez que la crème de la crème a prévu de s’expliquer. Rachele Barbieri ou autre Jennifer Valente seront aussi à observer attentivement.

Le calendrier : 5 étapes, une en France

Majorque, le samedi 12 novembre

Berlin, le samedi 19 novembre

Montigny-le-Bretonneux (vélodrome national de SQY), le samedi 26 novembre

Londres, le vendredi 2 décembre

Londres, le samedi 3 décembre

La nouveauté : le metaverse

Discovery Sports et l’entreprise Infinite Reality vont permettre au public de l’UCI TCL de s’engouffrer dans un metaverse, avec la perspective d’une expérience immersive unique. Cette innovation mise en place à Londres le 2 décembre vous transporte au cœur de l’événement. Explications ci-dessous.

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Le prize money : parité des sexes

La dotation financière sera la même, pour les femmes et les hommes, durant cette Ligue des champions du cyclisme sur piste. Une victoire rapporte 1 000 euros, et les cyclistes classés jusqu’en 10e position sont récompensés. Le fait de décrocher un classement général est assorti d’une enveloppe de 25 000 euros. Au total, c’est plus de 500 000 euros qui sont en jeu.

L’attraction : Kouamé sur sa lancée

Elle a crevé l’écran à Saint-Quentin-en-Yvelines lors des Mondiaux, le mois dernier. Marie-Divine Kouamé, 20 ans seulement, a décroché le titre planétaire sur 500 mètres, une discipline « contre-la-montre » qui n’est pas olympique. Pour briller lors des prochains Jeux Olympiques, à Paris, la Française va devoir s’illustrer en confrontation directe, que ce soit en vitesse individuelle ou en keirin. L’UCI TCL lui offre l’opportunité d’emmagasiner de l’expérience dans ce domaine. Parfait pour elle… et pour nous, tant le feuilleton de sa progression est intéressant.

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La question : L’endurance hommes en-deçà ?

L’an passé, le gratin du sprint mondial était déjà présent. Mais pour les endurants – côté messieurs -, le casting était moins prestigieux. Bis repetita, avec le forfait de Benjamin Thomas. Pour lui, comme pour Filippo Ganna, Elia Viviani ou autre Ethan Hayter, combiner piste et route est compliqué… alors, en fin de saison, l’heure est au repos. Résultat : pour la vitesse (H et F) et l’endurance (F), chaque course pourrait ressembler à une finale olympique. Pour l’endurance (H), le pedigree est moindre. Mais ce n’est qu’un prisme différent et la possibilité d’assister à des épreuves spectaculaires subsiste. Et à terme, l’UCI TCL pourrait faire naître des champions, en plus d’offrir déjà à certains un nouveau terrain d’expression.

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